Solutions de production d'air comprimé : ces trois éléments à avoir en tête

Solutions de production d’air comprimé : ces trois éléments à avoir en tête

Dans une région industrielle comme les Hauts-de-France, on peut avoir besoin de produire soi-même de l’air comprimé dans un atelier ou encore sur un chantier. Celui-ci permet en effet d’alimenter une multitude d’outils : marteaux perforateurs, équipements de levage, pneumatique… Pourtant, sa production n’est pas quelque chose qui s’improvise tout comme son traitement. Voici trois points que vous devriez connaître avant de recourir à une solution de production d’air comprimé en entreprise.

Il existe deux grandes technologies de compresseurs à l’heure actuelle

Pour les besoins de cet article, nous nous sommes basés sur les informations fournies par des experts dans la production et le traitement de l’air comprimé : Vion. Société spécialisée dans le domaine depuis plus de 20 ans, elle propose notamment des solutions pour les industriels dans les Hauts-de-France et la Seine-Maritime.

Selon celle-ci, il faut différencier deux principales technologies de compresseurs en 2025 : 

  • Le compresseur à vis lubrifiées qui utilise pour sa part de l’huile pour lubrifier son mécanisme. Ce type d’appareil propose à la fois un très bon rendement énergétique (peu d’électricité consommée) tout en ayant une durée de vie importante. C’est pourquoi c’est celui qui est le plus courant aujourd’hui.
  • Le compresseur à vis non lubrifiées que fonctionne sans huile (oil free). Son usage est surtout pertinent dans des secteurs au sein desquelles les normes sanitaires ont une place importante : l’agroalimentaire, la pharmaceutique…

En fonction de votre type d’activité, il vous faudra ainsi opter pour l’un ou l’autre de ces compresseurs pour produire de l’air comprimé. Sachant au passage que la location est possible, ce qui permet entre autres de gagner en flexibilité (compression à vis non lubrifiées pour des besoins ponctuels par exemple).

Le traitement de l’air comprimé n’est pas à prendre à la légère

Même si on parle bien sûr de faibles quantités, un air directement issu d’un compresseur contient inévitablement de l’humidité et des particules solides. Si les compresseurs à vis non lubrifiées sont ceux qui sont les moins nocifs grâce à l’absence d’huile, il n’en reste pas moins qu’il faut aussi traiter l’air comprimé qui sort. Sans cela, vous vous exposez à divers problèmes : 

  • Une usure prématurée des composants pneumatiques.
  • Une augmentation des coûts de maintenance du compresseur.
  • l’apparition de corrosion

Par conséquent, installer une ou plusieurs systèmes de traitement (sécheurs, filtres, séparateurs d’huile…) est indispensable pour éliminer efficacement tous les contaminants. C’est d’autant plus vrai dans les Hauts-de-France où l’humidité ambiante peut atteindre des valeurs élevées.

Vous aurez probablement besoin d’une unité d’air respirable

Un air comprimé “propre” ne suffit pas toujours avec certaines applications industrielles : il faut aussi qu’il soit “respirable” afin de répondre à des normes strictes. Citons entre autres la norme NF EN 12021 qui s’applique pour les travaux en espace confiné ou encore la plongée industrielle. Dans ces cas précis, les opérateurs ont l’obligation de porter un appareil à adduction d’air.

De fait, si vous êtes concerné, vous aurez besoin d’une unité d’air respirable pour éliminer les contaminants gazeux et autres éléments nocifs. Avec ce type d’équipement, vous êtes assuré que l’air fourni est sans danger pour la santé humaine.

Image de Léa Frayssinet
Léa Frayssinet

Spécialiste en stratégie d’entreprise et passionnée par l’innovation, Léa Frayssinet partage son expertise pour accompagner les entrepreneurs dans chaque étape de leur parcours. Que ce soit en matière de gestion, de finance ou de création d’entreprise, son approche pratique et visionnaire aide les professionnels à construire des bases solides et à développer des stratégies performantes. À travers son blog, elle offre des outils essentiels et des conseils avisés pour relever les défis du monde des affaires.

Partager sur