La proclamation de la santé mentale comme Grande Cause Nationale 2025 transforme l’approche des entreprises en matière de qualité de vie et conditions au travail. Cette reconnaissance officielle intervient dans un contexte alarmant où 38% des salariés français subissent du stress professionnel et 13 millions de personnes présentent des troubles psychiques annuellement.
La Grande Cause Nationale 2025 : un tournant pour les conditions de travail
Le Gouvernement a officiellement désigné la santé mentale comme Grande Cause Nationale 2025 le 11 octobre 2024. Cette décision marque un tournant décisif pour l’amélioration des conditions de travail en entreprise.
Selon le Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles (2025), « 13 millions de personnes présentent un trouble psychique chaque année en France » et « 53% des Français indiquent avoir connu un épisode de souffrance psychique au cours des 12 derniers mois ». Ces chiffres révèlent l’ampleur du défi sociétal qui touche directement le monde professionnel.
Le Collectif Santé mentale Grande cause nationale, représentant plus de 3400 organisations, a porté cette mobilisation sans précédent. Cette convergence d’acteurs illustre la priorité accordée aux enjeux de bien-être psychologique dans tous les secteurs d’activité. La reconnaissance gouvernementale s’articule autour de quatre objectifs prioritaires : déstigmatisation, prévention, amélioration de l’accès aux soins et accompagnement global des personnes concernées.
Outils diagnostiques et baromètres : mesurer pour mieux prévenir
L’ANACT (27 juin 2024) définit la qualité de vie et des conditions de travail comme une démarche visant à « concilier amélioration de la santé des salariés et performance globale de l’entreprise ». Cette approche nécessite des outils de mesure précis et adaptés aux réalités de chaque organisation.
Les baromètres sociaux et diagnostics climat permettent d’évaluer objectivement l’état psychologique des équipes. Ces instruments mesurent notamment la charge mentale, les situations de harcèlement et les facteurs de stress organisationnels. Pour confier son questionnaire QVCT à Olystic Works, les entreprises bénéficient d’une expertise reconnue en matière d’évaluation des risques psychosociaux.
Le référentiel QVCT de l’ANACT identifie six grands sujets d’intervention : les conditions matérielles et temporelles, l’organisation du travail, les conditions d’emploi, l’articulation vie professionnelle-vie personnelle, les effets du travail sur la santé et la qualité des services rendus. Cette grille d’analyse guide les entreprises dans leur démarche d’amélioration continue.
Un constat alarmant : 1 salarié sur 4 en situation de santé mentale dégradée
L’état de la santé mentale au travail révèle une situation préoccupante qui nécessite une action immédiate des entreprises et des pouvoirs publics.
Selon l’étude Tendances RH 2024 d’Ipsos (octobre 2024), « 38% des salariés se sont retrouvés en situation de stress ces 12 derniers mois ». La première cause identifiée demeure « une organisation pas efficace, dans laquelle les équipes collaborent mal, où l’on n’arrive pas à prendre ou à appliquer les décisions ». Cette donnée souligne l’impact direct de l’organisation du travail sur le bien-être psychologique.
Le Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles (2025) précise qu’en France, « 1 personne sur 4 va souffrir d’un trouble mental à un moment de sa vie ». Dans l’environnement professionnel, cette réalité se traduit par une détérioration notable des conditions psychologiques d’exercice de l’activité. Les troubles anxieux et dépressifs représentent les pathologies les plus fréquemment observées parmi les actifs.
L’évolution du cadre réglementaire face aux troubles psychiques
Le cadre légal français renforce progressivement les obligations des employeurs en matière de prévention des risques psychosociaux et d’amélioration des conditions de travail.
L’article L4121-1 du Code du travail impose aux employeurs de protéger la santé physique et mentale de leurs salariés. Cette obligation comprend la mise en œuvre d’actions de prévention des risques psychosociaux, l’évaluation des risques dans le Document Unique (DUERP) et l’adaptation de l’organisation du travail. Les violences psychologiques, le harcèlement moral et le syndrome d’épuisement professionnel constituent désormais des risques majeurs identifiés par la législation.
Les services de prévention et de santé au travail (SPST) accompagnent les employeurs dans cette démarche préventive. Ils orientent les salariés en souffrance psychique et conseillent les entreprises sur l’aménagement des conditions de travail. Cette approche systémique vise à traiter les causes organisationnelles plutôt que les seules conséquences individuelles.
L’approche Olystic Works : de la mesure statistique à l’action préventive
Face à ces enjeux, Olystic Works développe une approche rigoureuse combinant analyse statistique et accompagnement stratégique des organisations.
Le cabinet propose des diagnostics RH et managériaux haute lisibilité pour éclairer la prise de décision. Cette méthode permet d’identifier précisément les facteurs de risques psychosociaux et de mesurer leur impact sur les équipes. L’expertise d’Olystic Works repose sur des modèles scientifiques validés et une approche qui vise à « dédramatiser sans banaliser » les sujets abordés.
La plateforme OLYSTIC Insights, déployable en moins d’un mois, offre aux directions RH et aux partenaires sociaux des outils d’analyse en temps réel. Cette solution technologique permet un suivi continu des indicateurs de bien-être et facilite la mise en place d’actions correctives adaptées. L’accompagnement proposé s’adresse particulièrement aux entreprises sensibles aux enjeux humains et cherchant à concilier performance et conformité réglementaire.
Perspectives 2025 : vers une culture de la santé mentale en entreprise
L’année 2025 s’annonce décisive pour l’intégration de la santé mentale dans les stratégies d’entreprise et l’évolution des pratiques managériales.
La Grande Cause Nationale impulse une dynamique de sensibilisation et de formation dans toutes les sphères de la société. Les entreprises sont encouragées à développer une approche préventive plutôt que curative, en agissant sur les déterminants organisationnels de la santé mentale. Cette transformation nécessite un engagement sincère de la direction et l’implication de l’ensemble des acteurs internes.
Les perspectives d’évolution incluent le renforcement des formations managériales, l’amélioration de l’accompagnement des situations de fragilité et le développement d’une culture de bienveillance au travail. Les innovations sectorielles, comme les espaces de discussion sur le travail ou les programmes d’assistance psychologique, se généralisent progressivement. L’objectif demeure la construction d’un environnement professionnel favorable à l’épanouissement individuel et à la performance collective, confirmant que l’investissement dans la santé mentale constitue un facteur clé de compétitivité durable.